Les Assises Nationales de la Protection de l’ enfance se sont déroulées à Marseille le 04 et 05 Juillet.

Les syndicats de la CGT- FSU- FO et SUD se sont mobilisés devant le Parc Chanot pour manifester leur mécontentement.

La protection de l’ enfance est en danger et le sort des professionnels diplômés qui œuvrent chaque jour pour le bien être des enfants  » écorchés par la vie « , qui leur sont confiés n’est plus à la hauteur des enjeux qui se dessinent dans une société où seules les logiques comptables ont leur place.

Ce double niveau de protection (droit à l’instruction, à la culture, à la protection) n’est plus garanti.

Nous professionnels, voyons tous les jours l’effondrement des moyens mis à la disposition des institutions qui prennent en charge ces enfants : mesures de protection non appliquées ; baisse des effectifs et recrutement de personnels non qualifiés, parfois malfaisants, susceptibles de faire courir aux mineurs des dangers encore plus graves que s’ils étaient restés dans leurs familles ; adolescents plus pris en charge par les services de l’ASE à leur majorité.

A cela s’ ajoute une conception répressive de l’ action éducative de l’ approche de l’ enfant et d e sa famille ainsi qu’une dérive sécuritaire qui porte atteinte tous les jours aux Droits de l’ enfant : mise en place d’un fichier biométrique ; enfermement d’ enfants étrangers en centre de détention ; réforme de la protection judiciaire d e la jeunesse, cantonnée au Pénal, avec une reforme annoncée des principes fondateurs de l’ ordonnance de 1945.

Nous avons donc tous de par la loi la responsabilité de signaler les atteintes portées à la sécurité, au développement,à la protection , à l’ éducation des enfants.

NOUS REFUSONS DONC D’ÊTRE LES TÉMOINS SILENCIEUX DE LEURS SOUFFRANCES.

NOUS DÉNONÇONS CES ATTEINTES AUX DROITS FONDAMENTAUX DES ENFANTS.

NOUS REFUSONS DE COLLABORER DE QUELQUE FAÇON QUE CE SOIT A UNE POLITIQUE SÉCURITAIRE DÉLÉTÈRE RÉPRESSIVE ET MALTRAITANTE DE LA PRISE EN CHARGE ÉDUCATIVE DES ENFANTS.